Syndrome du « stress informatique » et supervision
Diverses études françaises ou anglo-saxones par les très sérieux Ministère du travail français ou par le Chief Marketing Officer Council ( 4.500 directeurs marketing de 70 pays) font part du « syndrome du stress informatique » dans une société de plus en plus numérique.
Le Dr Murray Feingold, un médecin cité dans une de ces études et crédité d’avoir identifié ce nouveau syndrome. «Quand ils fonctionnent bien, les ordinateurs sont formidables. Mais quand quelque chose ne va pas, nous paniquons tout de suite : c’est ce que j’appelle le syndrome du stress informatique».
Ce sentiment de stress est essentiellement dû à des problèmes de performance des outils numériques:
- Ralentissements du système (51%)
- Lenteur au démarrage de l’ordinateur (36%)
- Les infections par des virus (16%)
- Suivent l’impossibilité de se connecter à internet (15%)
- et l’instabilité du Wi Fi (14%)
En milieu professionnel ce syndrome pourra être accompagné par 2 types de stress:
- Le stress lié à la pression du client: la qualité du service rendu est fait au travers du média informatique (données client, logistique, paiement, …).
- Le stress lié à la pression temporelle exercée sur le salarié. Résoudre seul et dans des temps rapides les défaillances.
Les diverses études humaines et sociologiques
de ces pathologies expliquent alors la notion du sentiment de contrôle. Le stress est intimement lié à la notion de non maitrise, de sentiment de non contrôle des outils numériques.
Pour le monde des particuliers, les processus ou outils de contrôle ne sont pas légions et on continuera de stresser: « Ce soir je dois acheter des billets de concert, pourvu que mon accès internet à la maison ne fasse pas des siennes ! »
Dans le monde de l’entreprise le monde de la surveillance et le gestion de la performance informatique permet de réduire cette notion de non maitrise pour les utilisateurs, et en particulier pour les équipes support. Un outillage est en place et je sais ce qu’il se passe et vers qui me retourner en cas d’éventuelles pannes ou ralentissements.
Qu’il s’agisse de réseau avec des solutions de type NPM (Network Performance Monitoring) ou bien plus simple à comprendre de mesure de la performance applicative APM (ressenti utilisateur) ou DEM (Digital Experience Monitoring) les solutions existent.
En conclusion
L’impact des technologies de l’information et de la communication ont bousculé le quotidien du particulier et du monde du travail, et continuera à court et moyen terme. Des nouvelles pathologies du type « stress informatique » en ont découlé, et se répercutent sur nous-mêmes. La notion de contrôle apparait alors comme UN des principaux levier de réduction.